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jeudi 25 avril 2024

Le journal des étudiantes et étudiants de Lyon 3

Politique énergétique Allemande : une duplicité géopolitique et une nullité écologique qui se paie chère

« La France a des problèmes, l’Allemagne est un problème » Gilbert Badia

Cet article n’est pas exhaustif, mais est un re-couplage de beaucoup de sources dans un but, uniquement pédagogique, de mettre toutes les informations dans une seule et même matrice cohérente qui regroupe les éléments de manière logique. Ceci est censé faciliter grandement la compréhension de ce sujet dans sa globalité. Toutes les sources sont en bas de l’article pour ceux qui souhaitent approfondir les sujets abordés. 

Re-contextualisation 

L’Allemagne avait un mix énergétique en 1990 composé de charbon et lignite (plus de 56,7 %), de gaz et pétrole (8,5 %), de nucléaire (27,7 %), d’énergies renouvelables dont une grande partie est de l’hydroélectricité (3,2 %) et autres (3,9 %). Elle a émis, cette même année, plus de 1250 millions de tonnes de CO2 pour sa seule production d’électricité. Entre 1990 et 2020, l’Allemagne se fixe une réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre (accords de Paris en 2015). Il faut s’intéresser à la quantité de Dioxyde de Carbone émis dans l’atmosphère pour chaque kWh produit. 

 

Moyen de productionCharbonGaz HydroélectricitéNucléaire
Emission de CO2 en g eq CO2/kWh8204902412

Rapport du GIEC de 2014

Ainsi, d’après les éléments de ce tableau, pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour sa production d’électricité, l’Allemagne devait réduire la part du (charbon+lignite) et du (gaz+pétrole raffiné) justement parce qu’elles sont les plus émettrices de CO2.

Transition écologique : un échec environnemental total

Position sur le nucléaire en Allemagne

Entre 1990 et 2021, plusieurs événements sont venus modifier le mix énergétique Allemand. Premièrement, l’Allemagne décide de sortir du nucléaire d’ici 2022 suite à l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima. Pour rappel, un tsunami frappe la centrale ce qui endommage les systèmes de refroidissement principaux, auxiliaires et de secours. Sans ceux-ci, le combustible ne peut plus être refroidi et la réaction en chaîne causée par la fission des atomes radioactifs fait augmenter la température du cœur si dangereusement que la cuve qui contient le combustible fond et laisse s’échapper des éléments radioactifs. Seulement, pour certains, Fukushima est un prétexte qui vient à bout d’une dynamique de fond. Et pour cause, ce choix peu rationnel pour beaucoup de spécialistes (Jean-Marc Jancovici, Fabien Bouglé, Philippe Murer…) semble s’expliquer par une vieille idéologie allemande exprimée très clairement dans le discours à la Nation Allemande de Fitch qui suit les victoires Napoléoniennes  : « Dieu veuille seulement que cela advienne par notre œuvre, non par l’œuvre des français ». Autrement dit, il est fort probable que les allemands ne veuillent pas du nucléaire car il est une des plus grandes fiertés françaises depuis la réussite du plan électro-nucléaire de Pierre Mesmer impulsé sous la volonté du Général de Gaulle, de George Pompidou et de Valéry Giscard d’Estaing. 

Développement des énergies dites renouvelables

Si l’Allemagne veut sortir des énergies fossiles et du nucléaire, il faut qu’elle ait d’autres moyens de production d’énergie. C’est dans ce cadre que le développement de l’éolien, du solaire et à moindre mesure de la biomasse fut propice. Ainsi, de 1990 jusqu’à 2030, l’Allemagne a investi et va continuer d’investir une somme comprise entre 250 et 440 milliards d’euros alors que ces énergies ne représentent que 36,2 % de la production électrique allemande. En comparaison, la construction et l’installation du parc électronucléaire français a coûté près de 121 milliards d’euros (rapport de la Cour des comptes). Seulement, l’énergie nucléaire représentait, avant la décision purement politique de la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique Français, près de 85 % de la production d’électricité. La cerise sur le gâteau est atteinte lorsque l’on apprend que l’Allemagne produit DIX FOIS PLUS de CO2 que la France pour produire son électricité. De plus, les énergies dites renouvelables comme l’éolien et le solaire sont intermittentes, c’est-à-dire que la production électrique par ces technologies dépend de conditions que le producteur d’électricité ne peut influer (force du vent, taux d’ensoleillement…) : la production est donc fluctuante. Ainsi, deux cas de figure se posent, soit l’Allemagne produit plus d’électricité que ce qu’elle ne consomme, auquel cas elle doit s’en débarrasser en la vendant à ses voisins (souvent à perte) ; soit elle produit moins d’électricité que ce qu’elle ne consomme, auquel cas elle doit soit importer de l’électricité d’un pays limitrophe qui peut lui en fournir (avec un prix au kWh élevé), soit compenser sa production par d’autres moyens. Et justement, ces moyens doivent être des énergies dites pilotables. 

Développement du gaz

Une énergie est dite pilotable dès lors que le producteur d’électricité peut en moduler le flux. Autrement dit, on peut injecter plus ou moins d’électricité sur le réseau en réglant un curseur ou en appuyant sur un bouton. Seulement, l’énergie pilotable est soit d’origine nucléaire, soit d’origine fossile. Les Allemands voulant sortir du nucléaire, ils ont dû se rabattre sur des énergies fossiles. C’est pour cela que même si l’Allemagne se vante d’avoir réduit la proportion de la production, l’électricité venant de la combustion du charbon et du lignite, elle oublie souvent de dire qu’elle a augmenté de 141 % sa production d’électricité provenant de centrales à gaz. Ce choix a été fait, car, comme présenté dans le tableau ci-dessus, le gaz émet environ deux fois moins de CO2 par kWh produit que le lignite ou le charbon. Seulement cela ne suffit pas pour respecter son engagement d’une baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre pour sa production d’électricité entre 1990 et 2020 car, après le COVID-19, la baisse fut seulement de 38,7 %.

D’un point de vue écologique, la transition écologique allemande est une catastrophe : elle coûte un prix exorbitant et elle n’a pas fait atteindre les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre en Allemagne. Sans compter que ce mix énergétique se fait ridiculiser par les centrales électronucléaires françaises qui ont coûté moins cher, qui émettent moins de CO2 et qui, nous le verrons, nous laissent bien moins dépendants des autres pays, car l’énergie nucléaire ne nous oblige pas, du fait de sa concentration en énergie, à fonctionner à flux tendu. 

Transition écologique : presque une réussite géopolitique

Ce choix du mix énergétique gaz-renouvelable, inscrit dans la politique énergétique allemande, a servi les intérêts géopolitiques allemands. 

Taxonomie européenne

En premier lieu, on peut évoquer la taxonomie européenne. En effet, l’Union européenne, qui nous veut toujours du bien (heureusement d’ailleurs, parce que malheur à celui qui dira le contraire), a décidé de classer les différents types d’énergies en trois catégories : 

  • Les énergies vertes comme l’éolien, le solaire, l’hydroélectricité…
  • Les énergies rouges, à bannir des mix énergétiques des pays européens comme le charbon, le lignite, le pétrole. 
  • Les énergies vertes d’une durée transitoire jusqu’à 2045 : le nucléaire et le gaz. 

Ainsi, le gaz est considéré comme une énergie verte transitoire comme l’a demandé l’Allemagne. En effet, l’Allemagne fait pression sur la Commission européenne et sur le Parlement européen depuis des années, non seulement, pour inclure le gaz comme énergie verte, sinon toute leur stratégie énergétique de ces trente dernières années serait un échec ; mais aussi, pour écarter le nucléaire de la taxonomie verte (notamment les Grünen [parti écologiste allemand]) expliqué dans la suite de l’article. 

L’Allemagne : le Hub Gazier de l’Europe

Comme montré dans l’image ci-dessous, les objectifs de l’Allemagne en terme énergétique sont, comme toujours, d’une duplicité couverte de bons sentiments (euro pour la prospérité, Union Européenne pour la paix…). En effet, l’Allemagne a choisi de se fournir en gaz auprès des russes car le gaz vendu est la solution la moins chère comparée aux scénarios qui auraient, par exemple, fait venir du gaz par bateau depuis les gisements en mer du nord. Les bateaux auraient déchargé le gaz dans des ports spécialisés qui n’existent pas aujourd’hui. L’Allemagne et la Russie ont, dans cette perspective, construit plusieurs gazoducs qui acheminent le gaz de la Russie jusqu’à l’Allemagne (Brotherhood en 1967, Yamal en 2006, Nord Stream I en 2011 et Nord Stream II entré en pré-service en 2021). Cette configuration met l’Allemagne en position de force. Elle devient, selon Fabien Bouglé, le Hub gazier de toute l’Europe. On sait que les économies sont couplées à la production industrielle, elle-même couplée à la quantité d’énergie dont elles disposent. Si l’Allemagne devenait le passage obligatoire pour tout le gaz russe entre la Russie et les autres pays d’Europe Occidentale, elle pourrait couper le robinet à celui qui se mettrait en travers de son chemin.

Guerre économique entre la France et l’Allemagne

Seul problème, avant la guerre en Ukraine, la France a un mix énergétique qui lui permet de se passer largement de gaz à tel point que l’Allemagne n’aurait aucun moyen de faire pression sur la France. « C’est le rôle de Greenpeace, de l’OFATE, de WWF (ONG Sorossite et consœur [voir le livre Soros L’Impérial])  qui devient la structure de dénigrement du nucléaire Français. Surtout que Greenpeace fait partie d’une liste des acteurs économiques de l’énergie éolien publiée par le ministère des affaires étrangères allemand » (Fabien Bouglé). C’est à ce moment-là qu’entre en scène l’OFATE (Office Franco-Allemand de la Transition Énergétique) qui est une entreprise de droit Allemand dont le siège est à Berlin (rien de très francophile jusque-là). « Il est basé dans les bureaux de la Direction Générale de l’Énergie et du Climat qui est un bureau du ministère de l’Écologie chargé du déploiement des éoliennes en France » (Fabien Bouglé). C’est donc une structure qui est complètement inféodée aux intérêts géopolitiques allemands.  Celle-ci fait la promotion de l’énergie éolienne en France et pour cause, c’est l’Allemagne qui est le plus grand fabricant d’éoliennes en Europe et 65 % des éoliennes en service en France sont allemandes. Il faut aussi savoir que 45 % des revendeurs d’électricité en France sont allemands. En faisant la promotion des éoliennes en France et en dénigrant le nucléaire, l’Allemagne augmente ses propres ventes d’éoliennes.  Éoliennes subventionnées par l’État, lui-même, financé par le contribuable français. Sans compter que, plus il y a d’éoliennes et moins il y a de nucléaire en France, plus il devient nécessaire de compléter la production électrique avec du gaz. Gaz venant d’Allemagne ! N’est-il pas magnifique notre fameux couple franco-allemand ? Vous avez bien compris, vous subventionnez sans le savoir la destruction du nucléaire français au profit d’industriels et de projets géopolitiques allemands. Tout cela sans la moindre opposition des médias et des politiques !

On peut donc dire que si l’échec écologique est total, la réussite politique et géopolitique l’est tout autant. L’Allemagne a réussi à inscrire une énergie polluante (le gaz) comme énergie verte (transitoire) et a réussi à inscrire le nucléaire comme énergie verte transitoire alors qu’il n’y a aucune raison scientifique (GIEC et UNSCEAR) de l’inscrire ainsi de manière temporaire. Sa guerre économique contre une France servile est totale. Du moins jusqu’à la guerre d’Ukraine…

Basculements géopolitiques

L’Allemagne, qui avait dégagé des excédents commerciaux si grands que Trump s’en inquiétait, se retrouve aujourd’hui en récession. En effet, l’Allemagne essuie de nombreux problèmes économiques dus à l’augmentation des salaires que les lois Hartz empêchaient jusqu’alors (Le couple franco-allemand n’existe pas [Coralie Delaume]), à un affaiblissement de son système d’Hinterland (Autopsie d’un désastre économique [Norman Palma]) et à la dépendance de ses exportations automobiles (30%) à la Chine qui sont en baisse depuis le COVID-19. Ceci a entraîné pour la première fois depuis des années, un déficit de la balance commerciale allemande. Mais tout cela n’est, en aucun cas, comparable avec l’arrêt de l’approvisionnement en gaz de l’Allemagne. 

Destruction de Nord Stream ou l’aubaine Américaine

Depuis le début de la guerre d’Ukraine, les arrivages de gaz via Nord Stream continuaient en Allemagne bien que les allemands envoyaient des armes à l’Ukraine. A la fin de septembre, Nord Stream I et II ont été détruits. Évidemment, personne ne sait qui est derrière tout cela : « Si la Russie envahit l’Ukraine, c’est-à-dire que des tanks et des troupes traversent la frontière de l’Ukraine, à nouveau, alors il n’y aura plus de (gazoduc) Nord Stream II. Nous y mettrons fin. […] Je vous promets, nous serons en mesure de le faire » Président des Etats-Unis Joe Biden. Quelle belle leçon de géopolitique : vous êtes belligérant contre un État dans une guerre et ce n’est pas l’État d’en face qui vous nuit, mais votre propre « allié », « celles et ceux qui partagent nos valeurs », « les démocraties », « la liberté » qui vous tire une balle dans le pied. « Alors là, Chapeau, chaporait être mieux, mais chapeau » ! (Eric Massot dans son sketch Madame Moisie).

Aujourd’hui, compte tenu de la densité énergétique du gaz (contrairement au nucléaire), les stocks ne sont pas suffisants pour tenir tout l’hiver en consommant autant d’électricité que l’année dernière. Il n’est pas non plus possible de faire venir du GNL par bateau, car l’Allemagne « ne possède pas de terminaux de déchargement » (chaîne YouTube Trouble Fait). Mais dans quelques années, lorsque les terminaux seront construits, les allemands feront, sans doute, venir du GNL Américain 2,5 fois plus émetteur en CO2 et beaucoup plus cher que le gaz russe et que le prix vendu aux États-Unis. Tout ceci risque fort de couler l’industrie allemande en perte de compétitivité depuis quelques années. Mais pas d’inquiétude, Bruno le Maire (récemment décoré de la Croix de Fer de première classe sûrement parce que même les allemands ont trouvé qu’il était suffisamment complaisant avec eux [équivalent allemand de Grand croix de la Légion d’honneur]) a prononcé un vœu pieux à la tribune de l’Assemblée Nationale : « Il n’est pas question que nous laissions le conflit en Ukraine se solder par une domination économique américaine et un affaiblissement européen. Nous ne pouvons pas accepter que notre partenaire américain nous vende son GNL quatre ou cinq fois le prix auquel il le vend à ses propres industriels ». Décidément, St Mathieu avait raison : « Bien heureux sont les faibles d’esprit, car le royaume de Dieu leur est ouvert » Chapitre 5, verset 3.

Le Conseil de Trump

Comme le soulignait Donald Trump à la tribune de l’ONU, l’Allemagne est complètement dépendante du gaz russe ce qui peut être dangereux pour ses propres intérêts. Évidement, comme Donald Trump est un gros idiot mal coiffé, les représentants allemands se sont moqués de lui. Aujourd’hui, c’est un retour de bâton à la mesure de leur insolence qui leur rappelle que « le réel c’est là où on se cogne », selon la formule de Jacques Lacan. Aujourd’hui, BFM Business titre : « L’Allemagne ne tiendra pas trois mois si la Russie lui coupe l’approvisionnement ». Qui rigole maintenant !! Pour ne pas être en pénurie cet hiver, l’Allemagne doit réduire de 20 % sa consommation énergétique par rapport à l’hiver dernier. Je ne sais pas vous, mais moi, je connais des européens qui vont se cailler les miches. En plus, cette décision se répercutera sur la facture de gaz qui devrait, pour une famille de 4 personnes, se traduire par une hausse moyenne d’environ 480 €.

Ma Nishtana (de l’hébreux qu’on peut traduire par : en quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres ?)

Maintenant que l’Allemagne se trouve dans de beaux draps, devinez qui vient à son secours au nom d’une « solidarité européenne» et « franco-allemande » : la France. Non, vous ne rêvez pas, la France va livrer du gaz au pays qui voulait la couler. (pas pour la première fois, ça n’est que partie remise…).

Fin août, Olaf Scholz a autorisé la réouverture de 27 centrales à charbon, actuellement en cours de démantèlement, pour produire l’électricité qui ne sera pas produite par le gaz russe. (Elle n’est pas belle la transition écologique Allemande !!) « La production de charbon a bondi de 40 % en Allemagne » (Trouble Fait) mais cela ne suffira peut-être pas pour assurer la production d’électricité, tant et si bien qu’une partie du charbon consommé viendra peut-être d’Afrique du Sud et d’Australie. (C’était quoi déjà comme transition…). Mais cela ne change rien au fait que les prix de ces matières premières sont fixés par le marché européen (décidément quand il y a marqué européen ça finit mal) et qu’à la suite des sanctions contre la Russie, la spéculation financière sur le charbon et le gaz a fait respectivement multiplier les prix par sept et par quinze. En plus, suite à l’assèchement du Rhin, le coût du transport par voie fluviale a fait prendre 120 € de frais de transport à la tonne de charbon. 

Et là, le clou du spectacle arrive. Lorsqu’un pays de l’Union Européenne émet du CO2, il doit payer une taxe carbone. En toute logique, puisque l’Allemagne va transiter du gaz au charbon, elle va considérablement augmenter ses émissions de gaz à effet de serre et va donc devoir payer davantage, à tel point que la Commission Européenne a fait entendre que cela mettrait en péril l’industrie allemande. Ainsi, pour ne pas que ces entreprises délocalisent dans des pays tiers (qui ne se soucient pas de taxe carbone ni de marché européen de l’énergie), la Commission européenne « autorise un régime allemand d’un montant de 27,5 milliards d’euros ». Cette mesure a été nommée : « Politique ambitieuse en matière de climat ». Et n’oubliez jamais que quand la Commission européenne ou tout autre organe européen donne de l’argent à un État membre, c’est en partie l’argent de vos impôts, car la France est contributrice nette au budget de l’Union Européenne. Je résume pour ceux qui n’ont pas compris : la Commission appelle « politique ambitieuse en matière de climat » le fait de racheter des crédits carbone, avec vos impôts, émis par des centrales à charbon allemandes à de grandes entreprises afin qu’elles ne délocalisent pas leur entreprise. (En logique européenne, c’est cohérent : ils font ça tous les jours…)

En résumé, l’Allemagne a raté sa transition écologique en abandonnant le nucléaire, en développant le gaz russe, dont elle est aujourd’hui complètement dépendante, et les énergies renouvelables à prix d’or. Elle utilise cela pour avoir la mainmise sur le continent européen en devenant le Hub gazier de l’Europe et en voulant couler la France par la même occasion. Elle se fait prendre de court par la guerre d’Ukraine et c’est son propre allié américain qui lui tire une balle dans le pied. Évidemment, comme tout le monde est béat, la France va lui donner du gaz et en plus la Commission subventionne les crédits carbone émis par des centrales à charbon avec de l’argent, en partie d’origine française, en nommant cela par une appellation rose bonbon. 

 

« La vérité nous rendra libre » Evangile selon St Jean Chapitre 8, verset 32.

Sources :
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