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vendredi 26 avril 2024

Le journal des étudiantes et étudiants de Lyon 3

Adrien Quatennens : entre impunité et hypocrisie, le symptôme du traitement des violences sexistes en politique

Alors que le retrait politique d’Adrien Quatennens, député La France Insoumise, touche à sa fin, son retour à l’Assemblée pose question, et les récentes accusations de son épouse Céline Quatennens concernant des faits répétés de violence conjugale n’ont fait que complexifier la situation. Après avoir avoué le 18 septembre avoir giflé son épouse Céline Quatennens, avec qui il est actuellement en instance de divorce, le député avait eu recours à un arrêt maladie afin de se retirer un temps de la scène politique. En effet, cet aveu lui avait attiré quelques foudres dans les médias, et avait mis son parti dans une situation délicate, au vu de « l’attachement » de LFI à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. 

Rappelons également qu’il est actuellement visé par une plainte de Céline Quatennens, et que le parquet de Lille a ouvert une enquête pour violence conjugale. La semaine dernière, Céline Quatennens a également déclaré avoir subi des « colères » et des « violences physiques et morales » depuis plusieurs années de la part d’Adrien Quatennens. Il aura fallu la force d’une telle déclaration pour que le parti La France Insoumise décide de l’écarter de façon nette jusqu’à ce qu’une décision de justice soit rendue. 

Pourtant, son retour était bel et bien envisagé, notamment au sein de son parti. Un retour dont les conditions semblaient encore nébuleuses, qui soulevait de nombreuses questions caractéristiques des cas de violences conjugales et qui révèle d’ailleurs un schéma classique du traitement des violences par les acteurs politiques et par la société civile. 

Retour donc, sur la vaste hypocrisie du parti LFI, pour qui une gifle n’était manifestement pas assez révélatrice pour écarter définitivement l’un des leurs. 

Quelles conséquences ? 

A priori, jusqu’à ce que Céline Quatennens prenne la parole, aucune conséquence pour Adrien Quatennens, si ce n’est une formation sur les violences sexistes et sexuelles au sein du parti LFI. Formation qui serait, a priori, identique à celle que Quatennens aurait déjà suivie il y a de cela quelques années, et dont on peut donc légitimement questionner l’efficience. 

Outre l’occasion de réitérer la vigilance quant aux violences conjugales, l’aveu de Quatennens et son retour à l’Assemblée n’ont provoqué que peu d’indignation, à tel point que son retour n’a pas (ou peu) été questionné.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a notamment affirmé, en parlant de la réaction qu’aurait eu son parti « si un tel cas se produisait » : « nous ne proposerions pas à un député qui a avoué avoir giflé de pouvoir revenir, comme si rien ne s’était passé ». C’est en effet cet argument qui attise principalement la colère des mouvements féministes : Adrien Quatennens aurait a priori droit à un retour en fonction automatique, comme si son absence était réellement dû à un arrêt maladie. 

Pour Roussel, les affirmations de certains autres membres du parti LFI selon lesquelles la gifle de Quatennens relève d’un cadre déjà fort conflictuel : il fustige notamment les «sous-entendus [consistant à dire] « c’est dans un contexte où les torts sont partagés, ce n’est pas grave ». D’après le député, c’est pourtant « extrêmement grave », et cela pose un véritable « cas de conscience ». Ce qui s’est tristement confirmé suite à la dénonciation de Céline Quatennens : la gifle était donc bel et bien le sommet d’un iceberg de violences conjugales qui ne relevaient pas du tout d’un contexte de tension mutuelle. 

Un pied-de-nez au féminisme et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

En outre, le retour de Quatennens aurait constitué un réel pied-de-nez aux revendications féministes contre les violences sexistes et sexuelles, revendications qui ont explosé ces dernières années et qui insistent notamment sur l’urgence de mettre un terme à l’impunité dont profitent les hommes accusés de violences, en particulier lorsqu’il se trouvent protégés par leur milieu professionnel, qu’il soit artistique, comme pour Roman Polanski, Harvey Weinstein ou Bill Cosby, ou encore politique, comme pour Damien Abad, Gérald Darmanin ou Adrien Quatennens.  

En effet, le « timing » du retour du député est malvenu : le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et autour de cette date charnière pour les collectifs et associations féministes s’organisent dans presque toutes les villes de France des manifestations contre les violences. Samedi 19 novembre, Paris a vu déferler sa vague annuelle de violet : et d’après Sandrine Rousseau qui s’est exprimée sur le dossier Quatennens sur France Inter, « C’est impossible de revenir maintenant, à la veille d’une manifestation contre les violences [faites aux femmes] comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était rien passé ». 

Ainsi, le retour de Quatennens à l’Assemblée a tout de même provoqué un certain choc, notamment au sein des mouvements féministes. C’est également l’occasion pour ceux-ci de réaffirmer la lutte contre les violences : on a notamment vu à Lille, ville d’Adrien Quatennens, un collage féministe : « Il ne l’a frappée qu’une fois ». 

Le bouclier argumentatif classique des agresseurs, ou l’ignorance du continuum de la violence

Car en effet, l’argument de la gifle « unique » est le premier à être mobilisé par les défenseurs d’un homme accusé de violences. C’est un argument qui piétine la notion de continuum de la violence, utilisée pour la première fois dans un article de la sociologue britannique Liz Kelly en 1989. Cette notion de continuum suggère qu’il ne faudrait pas isoler des actes de violences qui seraient jugés comme « acceptables » pour les opposer à des violences « non acceptables ». En effet, il faudrait à l’inverse considérer que tout acte de violence dirigé contre une femme par un homme relève du même ensemble de violences incluses dans le système patriarcal. Ce qui ne doit pas non plus être interprété comme l’idée que toutes les violences se valent, bien entendu. Simplement, il s’agit de reconnaître, ce qui est d’ailleurs corroboré par les déclarations de Céline Quatennens, que les violences, particulièrement dans le cadre du couple, sont un continuum. Ce que l’on considérait comme une gifle « unique », acte isolé de colère, relève d’un ensemble de pratiques violentes qui s’étend sur plusieurs années. Elément que l’on pouvait déjà soupçonner avant les révélations de Céline Quatennens, et qui illustre bien la notion de continuum. Traiter une gifle comme une violence « minime » ou « mineure », pour en excuser l’auteur, c’est refuser de reconnaître un signe d’une violence conjugale qui dans bien d’autres cas, connaît une escalade jusqu’au féminicide. 

D’ailleurs, autour de l’affaire Quatennens, ce n’est pas le seul argument typique à être mis en avant pour redorer le blason du député : c’est un argumentaire classique et prévisible qui s’est déployé autour de sa défense, et ce en trois points majeurs. 

Tout d’abord, on retrouve la fameuse rhétorique qui vise à « séparer l’homme de l’artiste » (en l’occurrence, du politique), en mettant en avant notamment ses capacités professionnelles, son excellence dans sa carrière, et en insistant sur le fait qu’il serait dommage de sacrifier un tel génie pour une « simple et banale » violence. De la sorte, Jean-Luc Mélenchon a notamment assuré : « Adrien Quatennens est un des éléments les plus brillants qui se soient imposés dans la dernière période ». On a également entendu, dans la même lignée défensive, l’argument selon lequel la gifle de Quatennens relève du privé, d’une affaire personnelle avec son ex-épouse, et qui affirme que le privé d’un homme n’a précisément pas à sacrifier le professionnel d’un politique. La députée de Paris Sophia Chikirou a notamment affirmé sur Twitter : « Il y a le couple d’amis qu’on aime et qu’on déteste voir se déchirer », avant de jouer une nouvelle fois la carte de la valeur de l’homme, « et il y a le dirigeant politique, Adrien Quatennens, qu’on admire pour son honnêteté et son abnégation ». 

Un second argument mobilisé est celui de la prescription : au bout d’un certain temps, la violence perdrait sa gravité, et le pardon, sinon l’oubli serait le mot d’ordre. Là encore, Jean-Luc Mélenchon a été porteur de cette affirmation : « Il n’est pas violent parce qu’il a été violent une fois, et il y a de cela plus d’un an ». Pourtant, et il s’agirait de le reconnaître une bonne fois pour toutes, la violence n’atteint jamais la prescription, que l’on parle d’une gifle ou d’un viol, d’un an ou de vingt.  

Ce qui soulève par ailleurs un dernier argument qui s’élève en bouclier lorsqu’il s’agit de défendre un agresseur : gifler une fois une femme ne fait pas de lui un prédateur, un homme intrinsèquement violent envers les femmes. Autrement dit, « il n’a jamais recommencé cette violence », et donc, il est excusable et surtout il reste un homme de valeur. Sauf que cet argument déplace totalement la question : on ne pose pas la question de sa valeur, et ce serait d’une grande aide pour les victimes si les auteurs de violence arrêtaient quelques minutes de se sentir personnellement offensés dans leur valeur intrinsèque. On remet certes en question la valeur morale de l’homme Adrien Quatennens, qui est désormais légitimement une entrave à sa pratique professionnelle, mais il est également question de reconnaître qu’il est un homme violent car il a déjà été violent, et que cela pose donc un risque renforcé qu’il soit violent dans le futur. Il s’agirait également d’appliquer le même principe que l’on applique pour les crimes : un homme qui tue volontairement et de pleine conscience, est un meurtrier, et est susceptible de récidiver. Alors un homme qui gifle volontairement et de pleine conscience, est un homme violent, en raison du fait avéré d’avoir giflé, et du risque que cela présente désormais pour son entourage. Si les agresseurs, de façon générale, employaient leur énergie à ne pas renouveler leurs actes de violences plutôt qu’à convaincre le monde qu’ils sont tout de même une bonne personne, la reconnaissance des victimes dans le traitement des violences s’en porterait nettement mieux. 

L’argument de l’agresseur agressé

En addition à ces trois réflexes défensifs adoptés par les agresseurs en général lorsqu’ils sont soumis à un procès médiatique fort, on constate également le processus typique de l’inversion de culpabilité, ou du moins, de la victimisation de l’agresseur. En effet, le pauvre Adrien Quatennens est pris en pitié par une large partie de l’opinion publique et de ses collègues chez LFI. Jean-Luc Mélenchon a notamment déploré une « répétition de gifles politiques qui lui sont données du matin au soir dans tous les médias ». Si le culot d’affirmer qu’Adrien Quatennens subit, via la réception médiatique de son aveu volontaire et conscient, la même violence que celle qu’il a infligée à Céline Quatennens, frôle déjà le politiquement incorrect, remarquons également que c’est un réflexe de défense très classique, que l’on a déjà vu dans plusieurs cas de violences dans lesquels la parole a été donnée à l’agresseur ou à son entourage. 

Faire passer l’instigateur des violences pour une victime d’un lynchage public d’une même violence que celle qu’il a infligée à autrui est assez commun ; en octobre 2021, l’émission Sept à Huit a donné la parole à Bernard Henric, gynécologue accusé de viols et d’agressions sexuelles par de nombreuses anciennes patientes. Sa femme, à ses côtés pendant l’interview, a contribué à créer un sentiment de sympathie voire même d’empathie envers Henric, notamment en affirmant : « Je crois en lui depuis tout temps. Je n’ai aucun doute sur son innocence. C’est douloureux par moments, mais nous sommes une famille unie et on le soutient tous. On le vit comme un cancer. On le combat. ». Oui, vous avez bien lu, elle a comparé le jugement de l’opinion public en réaction à plus d’une centaine de plaintes pour viol à… un cancer. Rien que ça. 

Mélenchon, féministe opportuniste 

Un autre homme paie les pots cassés du scandale Quatennens : le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon. Très rapidement après l’aveu du député, Mélenchon a témoigné de son soutien envers celui-ci dans les médias : « Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection ». La pilule de l’affection n’est pas passée pour une large partie de l’opinion publique, à l’image d’Aurore Bergé (Renaissance), qui a insisté : « On en vient à avoir un ancien candidat à l’élection présidentielle, qui a recueilli sur son nom des millions de votes, dire qu’il lui renouvelle son affection. Moi je n’ai pas d’affection pour un homme qui frappe sa femme ».

Le soutien affiché de Jean-Luc Mélenchon à Adrien Quatennens s’est également traduit par sa volonté explicite que celui-ci réintègre l’hémicycle et que « cesse le lynchage qui a été fait de lui », comme il l’a affirmé le 9 octobre. Un Mélenchon qui reste, on ne peut que le faire remarquer, bien silencieux depuis les derniers aveux de Céline Quatennens.

Ainsi, une critique récurrente qui a surgi suite à l’affaire Quatennens est l’instrumentalisation du féminisme par Mélenchon et son parti, que l’on croyait les plus à cheval sur les violences sexistes et sexuelles à l’aune de l’élection présidentielle de mai 2022. Cette affaire révèle un certain opportunisme chez Mélenchon et ses partisans, dont les engagements en faveur de la lutte contre les violences semblent désormais bien superficiels. Mélenchon a su surfer sur le féminisme pour gagner des électeurs et surtout des électrices plus tôt dans l’année, toutefois, lorsqu’il s’agit de respecter les revendications féministes les plus basiques, à savoir mettre un terme à l’impunité pour tout type de violence, le mot d’ordre est celui du soutien à l’agresseur et de la défense inconditionnelle de sa personne. 

Ce qui entraîne d’ailleurs en ultime conséquence, une vaste hypocrisie suite aux déclarations récentes de Céline Quatennens : on peut légitimement questionner la sincérité du parti LFI qui a donc décidé d’exclure Quatennens de son activité jusqu’à ce qu’une décision de justice soit rendue. C’est tout de même le comble, pour l’un des seuls partis en France se revendiquant fièrement comme féministe, de tracer un seuil d’acceptabilité entre les violences faites aux femmes. 

Le double-standard 

Enfin, le retour initialement prévu, sans conséquences, d’Adrien Quatennens après un acte d’agression est symptomatique d’un certain double-standard dont bénéficient les hommes blancs, qui souvent échappent à toute punition, même s’ils s’évertuent à convaincre la terre entière que le lynchage médiatique est une punition sans égal. 

En effet, mentionnons l’affaire qui a fait parler les réseaux sociaux pendant une semaine entière plus tôt dans l’année : la gifle de Will Smith à Chris Rock pendant la cérémonie des Oscars. S’il ne s’agit pas pour autant ici de valider l’acte d’agression en lui-même, il convient de reconnaître que Will Smith a fait face à des conséquences immédiates et irréversibles, traitement dont il n’est que très peu souvent question lorsque les agresseurs sont des hommes blancs. Will Smith a été banni pour dix ans de l’Académie des Oscars, en plus d’avoir perdu les projets en cours avec des plateformes comme Netflix, ou encore des soutiens de financement comme Apple, alors qu’il avait démissionné de sa propre initiative de son poste de membre de l’Académie des arts et des sciences du cinéma. Chose que, de façon très révélatrice, Adrien Quatennens n’a pas faite : démissionner de lui-même n’a pas semblé être la réaction instinctive, et son parti ne semble pas non plus en être à ce stade de la réflexion, d’après Clémentine Autain. 

Si d’autres dans le cinéma ont subi la même sentence que Smith, comme Weinstein, Polanski ou Cosby, cela avait eu un caractère nettement moins immédiat pour eux (Polanski n’a été exclu qu’en 2017) et Polanski a d’ailleurs reçu un César en 2020 malgré sa condamnation pour viol sur mineure. 

Alors, interrogeons la société civile : le sacrifice de la carrière comme répression pour un acte de violence, est-il optionnel pour les hommes blancs ? Lorsque l’auteur de violence est un homme noir, on n’entend pas dans les médias le sempiternel « séparons l’homme de l’artiste ». Peut-être serait-il temps de se remettre en question. 

Fiona Schmidt, militante féministe, avait notamment pris la parole sur Instagram suite à l’affaire Will Smith : 

« Je constate que le fait d’être un mec blanc vous donne accès à une large palette de violences socialement tolérées qui vont de la beigne jusqu’à la pédocriminalité en passant par le viol, tandis que le fait d’être un mec noir limite les options à un vol de cendrier, max, puisque le fait de gifler l’auteur adulte d’une « blague » sexiste [et raciste, ndlr] visant sa propre épouse est passible de mort artistique. 

Je ne cautionne toujours pas la violence de Will Smith. 

Mais je cautionne encore moins les doubles standards, qui déplacent la gravité des violences en fonction de l’identité des auteurs comme des victimes et constitue une violence d’autant plus pernicieuse qu’elle est normalisée ». 

Enfin, comment ne pas mentionner le véritable lynchage médiatique qu’a subi Amber Heard lors de son procès pour violences conjugales contre Johnny Depp (lui aussi déclaré coupable de violences conjugales) ? Car en effet, trois articles chez Libération et Médiapart ne constituent qu’une faible répression médiatique en comparaison aux menaces de mort, vidéos humiliantes, montages photo, pétitions pour la retirer de ses projets en cours dans le cinéma, dont Amber Heard a fait l’objet. Bien sûr, le cadre de ce procès médiatique est tout à fait incomparable avec l’affaire Quatennens. Néanmoins, celle-ci soulève la question générale du traitement médiatique d’une personne reconnue coupable de violences conjugales. D’une femme à la fois victime et accusée de violences conjugales, on ne retiendra que les actes de violences, que l’on instrumentalisera pour la diaboliser à l’extrême ; tandis que l’on transformera sans scrupules un homme accusé de violences avérées, en victime de l’opinion publique, martyr des médias. 

La justice n’a-t-elle sa place… qu’en justice ?

Cette affaire, si elle agite avec ferveur les médias et l’opinion publique, n’est qu’un cas supplémentaire de violence perpétrée par un homme influent sur une femme. Alors, si l’on a une nouvelle fois entendu les mêmes arguments de déculpabilisation de l’homme en question, il s’agirait également de mettre un terme à la naïveté et l’obscurantisme collectifs qui consistent à asséner à répétitions que l’homme privé est à isoler de l’homme public. C’est purement illusoire. 

La visibilité que la société civile, les partis politiques, et la presse, décident d‘accorder à tel ou tel individu, est purement et simplement politique. La violence conjugale exercée par un homme de notoriété publique sur une femme, et la réponse que la société civile décide d’y opposer, est politique. Elle ne relève pas du privé, entre deux individus. Elle relève du politique, entre un système sociétal d’oppression et le tribunal public de l’opinion. La révélation au grand jour de l’existence d’une forme de violence exercée par un homme, qui plus est qui occupe des fonctions à un niveau fortement médiatisé, ne devrait avoir d’autre issue possible que son exclusion permanente de la scène politique. 

Sources :
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